#15 Nos excuses bidon

La grande enquête internationale sur un sujet essentiel

Héraclès
2 min ⋅ 24/08/2023

Je viens d'écouter un super podcast. C'est une série de 6 épisodes du podcast "Le cœur sur la table" qui s'appelle "La dialectique du calbute sale".
Tu peux l'écouter
ici

Je vais te le résumer : une femme couche avec un homme qu'elle vient de rencontrer, ça se passe chez elle un soir. Pendant la nuit, le monsieur quitte l'appartement en laissant derrière lui son caleçon (sale). Pendant 6 épisodes, l'autrice (qui n'est pas n'importe qui puisqu'il s'agit d'Ovidie) s'interroge sur les raisons de cette fuite nocturne et mène une véritable enquête pour chercher à comprendre les raisons de ce départ peu glorieux.

De nombreuses hypothèses sont avancées, souvent sous un angle féministe, mais pourtant aucune ne m'a paru vraiment pertinente.

Et, alors que, moi aussi il m'est arrivé de partir sur la pointe des pieds, ou bien en évoquant une excuse pourrie (sans toutefois jamais oublier mon caleçon), je ne me suis retrouvé dans aucune de ces hypothèses.

Mais je ne résume pas l'humanité masculine à moi tout seul et il m'est venu l'idée de me tourner vers toi. J'en appelle à ta mémoire, ton honnêteté et ta franchise pour répondre à ces quelques questions :
T’est-il arrivé de quitter une femme sans lui donner les vraies raisons ?
Quelle raison as-tu invoquée ?
Quelle était la vraie raison ?

Le sondage est ici :
https://forms.gle/TuJBkSEN9cwMcPw56

Le podcast est vraiment chouette, je te le conseille vivement.

Bien sûr je partagerai les résultats !!

Héraclès

Héraclès

Par Sébastien Garcin

Cinquantenaire, parisien, bien éduqué, dirigeant d’entreprise, marié, en bonne santé, issu d’une famille aimante et aisée : j’ai longtemps vécu avec le sentiment d’avoir une chance insolente. C’est vrai, mais ce n’est pas une chance, c’est un privilège : une pyramide de privilèges. J’en ai pris conscience progressivement ces dernières années, à la faveur de lectures, de rencontres et d’introspections. J’ai travaillé à comprendre ces privilèges et à comprendre comment, sans le savoir, instinctivement, je les protégeais. Et puis, #metoo est arrivé. Ce n'est pas cette vague qui m'a surpris, c'est le silence des hommes qui m'a déçu et leurs prises de paroles consternantes qui m'ont énervé parce que je me suis rendu compte à quel point ce sont les femmes qui se tapent tout le boulot pendant que nous les mecs, on les critique. Dans toutes les grands victoires du féminisme, les hommes ont été au mieux des spectateur passifs, au pire des adversaires très virulents. J'ai découvert que les hommes ont un rôle à prendre dans la révolution féministe, un rôle nouveau et inédit : le rôle d'allié. J'ai essuyé les plâtres et je peux le dire maintenant : ça marche. Depuis que j'ai endossé ce rôle, je sais de source sûre que je change les choses autour de moi. J'ai appris à ne plus faire partie du problème et j'ai la fierté de faire, à mon échelle, partie de la solution. Depuis, je milite pour promouvoir ce rôle d'allié. Je recrute des hommes pour qu'ils s'éduquent et pour qu'ils se déclarent ouvertement alliés des femmes dans la lutte pour une égalité réelle.