#26 Masculinité : échanger - discuter - débattre

Une soirée débat d'un nouveau genre, le 19 décembre à Paris

Héraclès
2 min ⋅ 05/12/2024

J’ai eu la chance de participer à un livre collectif “Si t’es un homme” qui apporte plus de 20 regards croisés sur la masculinité avec des textes et des bandes dessinées.

Pour fêter la sortie de ce livre (et te donner des idées de cadeaux de Noel) on organise une table ronde d’un genre nouveau.

Ce sera le 19 décembre au soir, à Paris au 13 boulevard de Rochechouart (Chez My Little Paris)

En présence de cetains des auteurs et autrices : Dr Kpote, Gaspard Njock, Sébastien Garcin, Ariane Papillon, Annaïg Plassard, René·e, Jessica Roumeur

Et avec quelques invité.es de choix : Rebecca Amsellem, Marc de Boni, Lucile Peytavin, Maxwell Diakité, Alban Lacroix

Venez nombreux et nombreuses !

18h - 18h30 : accueil

18h30 - 19h30 : groupes de discussion

19h30 - 20h : débriefing des groupes de parole

20h - 21h : discussion informelle autour d’un verre + collages à partir de pages du livre


Exemples de sujets que nous aborderont dans les ateliers facilités :

- Peut-on abolir la masculinité ?

- Comment les hommes peuvent être des alliés du féminisme ?

- Les femmes et personnes trans ou non-binaires peuvent-elles se passer des hommes cis ?

- Qu’est-ce que l’intersectionnalité peut nous apprendre sur la domination masculine ?

- Est-ce que les hommes ont quelque chose à gagner si on sort du patriarcat ?


Pour s’inscrire, c’est ici : https://www.eventbrite.fr/e/1095244940099?aff=oddtdtcreator

Héraclès

Héraclès

Par Sébastien Garcin

Cinquantenaire, parisien, bien éduqué, dirigeant d’entreprise, marié, en bonne santé, issu d’une famille aimante et aisée : j’ai longtemps vécu avec le sentiment d’avoir une chance insolente. C’est vrai, mais ce n’est pas une chance, c’est un privilège : une pyramide de privilèges. J’en ai pris conscience progressivement ces dernières années, à la faveur de lectures, de rencontres et d’introspections. J’ai travaillé à comprendre ces privilèges et à comprendre comment, sans le savoir, instinctivement, je les protégeais. Et puis, #metoo est arrivé. Ce n'est pas cette vague qui m'a surpris, c'est le silence des hommes qui m'a déçu et leurs prises de paroles consternantes qui m'ont énervé parce que je me suis rendu compte à quel point ce sont les femmes qui se tapent tout le boulot pendant que nous les mecs, on les critique. Dans toutes les grands victoires du féminisme, les hommes ont été au mieux des spectateur passifs, au pire des adversaires très virulents. J'ai découvert que les hommes ont un rôle à prendre dans la révolution féministe, un rôle nouveau et inédit : le rôle d'allié. J'ai essuyé les plâtres et je peux le dire maintenant : ça marche. Depuis que j'ai endossé ce rôle, je sais de source sûre que je change les choses autour de moi. J'ai appris à ne plus faire partie du problème et j'ai la fierté de faire, à mon échelle, partie de la solution. Depuis, je milite pour promouvoir ce rôle d'allié. Je recrute des hommes pour qu'ils s'éduquent et pour qu'ils se déclarent ouvertement alliés des femmes dans la lutte pour une égalité réelle.